«Lorsqu’un investisseur s’engage financièrement dans un projet d’infrastructure, il est très important pour lui d’assurer une répartition judicieuse des risques entre lui-même et l’Etat.»
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– Comment voyez-vous l’avenir des nombreux projets de concession annoncés? Lesquels d’entre-eux ont un potentiel prometteur?
– Actuellement il y a deux projets de développement des transports de fret qui offrent des perspectives: Kyzyl-Kouragino et la Voie de la latitude Nord. Kyzyl-Kouragino me tient particulièrement à coeur: lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg de 2008, lorsque j’occupais le poste de directeur des Chemins de fer russes, j’ai signé un accord d’investissement avec Sergueï Pougatchev, qui était à l’origine de ce projet. Près de dix ans se sont écoulés, Sergueï Pougatchev est à l’étranger, la construction n’avance pas. C’est pourquoi j’ai très envie que ce projet se réalise. Les négociations sont sur le point d’aboutir, mais avant de parvenir à un accord il convient de résoudre plusieurs questions d’importance, touchant, principalement, à la répartition des risques. Notre position est que les risques doivent être assumés par celui qui les gère. En même temps, lorsqu’un investisseur s’engage financièrement dans un projet d’infrastructure, il est très important pour lui d’assurer une répartition judicieuse des risques entre lui-même et l’Etat. Lorsque c’est le cas, il peut investir et compter sur la réalisation du projet.
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Source: «Kommersant»